Ô mignonne…

Ô Pauvre de moi, depuis ce matin 
Cette arthrose m’ankylose et m'atteint
Sans me prévenir telle une traitresse
Qui grignote peu à peu ma jeunesse.

Le cœur battant très fort, les joues en feu,
Il faudrait que je me repos un peu,
Mes douleurs me poursuivent jour et nuit
Même le sommeil maintenant me fuit,
Elles ne cessent malheureusement
D’être souvent l’objet de mes tourments.

Ô ma mignonne, si vous m'en croyez,
Malgré tous les attraits que vous avez,
Avant que votre beauté ne ternisse
Et avant que votre temps ne finisse,
Pour toujours soyez joyeuse et ravie,
Cueillez toutes les roses de la vie.

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<< Christian Broussas • Ô mignone... © CJB  ° 29/10/2021  >>
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