Éric-Emmanuel Schmitt L'élixir d'amour
« C'est irrationnel d'aimer, c'est une fantaisie qui n'appartient pas à notre époque, ça ne se justifie pas, ce n'est pas pratique, c'est à soi-même sa seule justification. »
Petits crimes conjugaux, 2003
Louise s’oppose à cette vision des choses, pensant que les deux approches sont liées et indissociables, plus concrète, plus près des réalités. Outre Laclos, Dom Juan et Tristan et Yseult, on trouve aussi dans ce court roman, d’autres références, à la musique bien sûr, l’autre passion de l’auteur, [2] à la psychanalyse, le métier d’Adam, ou à cette espèce d’étincelle sublime du premier échange avec l’Autre que Stendhal dit avoir éprouvé et qu’il appelle la cristallisation. [3]
Avec Marie-Claude Pietragalla
Notes et références
[1] Il a aussi écrit dans "Oscar et la dame rose" en 2002 « L'obligation d'orgasme, n'est-ce pas ce qui empoisonne les relations des hommes et des femmes ? Sous pression, ils se contraignent à y parvenir, transformant un moment gratuit, libre, inutile, en une compétition qu'il faut gagner. »
[2] Voir mon article sur son livre "Le bruit qui pense" qui comprend "Ma vie avec Mozart" paru en 2005 et "Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent" en 2010
[3] Voir mes articles sur Stendhal, en particulier "Stendhal, Un européen absolu"
Mes articles sur Éric-Emmanuel Schmitt
Éric-Emmanuel Schmitt Entre réel et imaginaire -- Éric-Emmanuel Schmitt Biographie -- Le cycle de l'invisible -- Les deux messieurs de Bruxelles
-- Le bruit qui pense -- Un homme trop facile
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